mardi 15 septembre 2009

Koppu est passé par ici il repassera pas par là

Lundi matin, je pars au travail : warning alert niveau 3. Ce n'est pas la première fois, et en général, ces bébés typhons s'en vont vite vers Taïwan, désolée pour eux, ou se perdent dans la mer.
Vers 16 h, au boulot tout le monde s'excite. discussion téléphone en haut parleur, et on vient m'expliquer : le niveau maximum va passer d'ici 2 heures, donc faut pas trainer ce soir! Mais pas vraiment de vent dehors, de la pluie, beaucoup de pluie, mais comme souvent à Hong Kong.
OK. à 17h tout le monde se casse. Je suis encore là à 18 h. toujours pas de vent. Mais bon, en étant quand même d'une nature prudente, j'annule le dîner de soir,et comme le disait une copine, de toute façon, on va s'asseoir et quand l'alerte va être au max, ils vont fermer, sans même nous servir à manger....
En rentrant, je vois que pas mal de magasins sont déjà fermés, ce qui est plutôt rare ici, où tout ferme à 22h, voire minuit.
Le vent souffle un poil, mais pas de quoi se faire décoiffer!
Enfin, 19h, la tension monte, je regarde les prévisions, les animations satellites, les estimations de passage c'est très marrant tout ça.
Finalement, le vent commence à souffler : Super ! je vais vite faire une lessive, ça va sécher très vite.
Mauvaise idée. Il pleut autant qu'il vente.
Vers 22h, les choses sérieuses commencent, je sens la tête qui tourne. Ah mais non ce n'est pas ma tête, c'est juste mon immeuble!! On se croirait sur un bateau.
Au final, le vent ne souffle pas vraiment plus fort qu'un dimanche du mois de mars en Bretagne, mais du 17e étage, ça fait tout drôle!

La nuit se passe avec le typhon qui passe à côté de Hong Kong et continue sa route dans les terres. Ce matin, l'alerte est toujours au niveau maximum, avec risques de fortes pluies. Mais le vent s'est drôlement calmé. Entre deux averses je me dirige vers le boulot : c'est le Désert. N'ayez pas peur, je vais pas me mettre à danser avec un diadème de fleurs sur la tête avec les indigènes comme Priscilla :


Ah il est 11h!!! les premières personnes commencent à arriver au bureau!!

lundi 14 septembre 2009

Hachiko, un heros pas comme les autres

C est l'histoire d un chien.
un chien Akita.
Une célébrité au Japon aujourd'hui.
Un animal fidèle qui a fait pleurer des milliers de personnes.

La première année et la seule de leur vie commune, Hachiko et son propriétaire s'en allait gaiement dans les rues de Tokyo.Hachiko attendait sagement tous les soirs à la sortie de métro que son maitre prof à l'université rentre à la maison. Il se fait connaitre ainsi du quartier.
Photo d'époque parait-il du vrai Hachi

Jusqu'au jour où le Pr.Ueno, meurt sur les lieux de son travail. Hachi l'attendra ce soir la et pour tous les soirs des 10 années qui suivirent. oui 10 ans.
n'ayant plus de foyer, il dort dans la rue et est nourri par les habitants du quartier qui le connaissent bien.
Un jour, un journaliste d'un journal national entend parler de cette histoire et lui consacre une page dans une édition.
Les retombées sont énormes, l'histoire de ce chien touche le pays entier par sa fidélité et sa loyauté, des valeurs chères aux nippons.

1 an avant sa mort, une statue sera érigée à Shibuya, la station de métro, et haut lieu de la vie nocturne de nos jours. Cette première statue a été fondue durent la 2nde guerre mondiale à cause de la pénurie de métaux. Mais une nouvelle fut érigée en 1948, c est dire l'importance du phénomène au Japon. Elle est un point de rencontre très connu du quartier.


La statue de Hachi aujourd'hui à Shibuya


Un film de 2009 prend pour fond cette histoire, mais se passe aux usa, avec Richard Gere en acteur humain principal.

Pour la petite histoire, le phénomène Hachi a crée un regain d'intérêt pour les chiens de la race Akita et semble t il permis de sauver cette race, en voie d'extinction. Ce sont des animaux connus pour leur fidélité. un peu le saint Bernard de chez nous!

mardi 8 septembre 2009

Nippon nippone

Encore au Japon pour quelques jours, je n'arrête pas de m'émerveiller, découvrir, être surprise et surtout apprécier d'être au pays du soleil levant.
Ce pays et les japonais sont tout simplement surprenant, au-delà de ce qu'on imagine. Quelques traits de caractères (généralisés) :

- Le japonais a un grand téléphone à clapet noir gris ou blanc. Pourtant il n'a pas de gros doigts.
Photo : Byron (Flickr)
- La japonaise porte des protège-bas à froufrous dans ses escarpins. Mais ça dépasse, et c'est fait exprès.
- Le japonais de Tokyo en tout cas utilise les transports en communs et y passe au moins 2 bonnes heures au très bas mot, dans un environnement sur-bondé.
- Le japonais "salaryman" n'est pas un mythe. Il est là partout, avec son pantalon de costume trop grand, ses chaussures défoncées et son regard fatigué.
- On n'a pas peur de travailler au Japon, min. 12h par jour. Nombreux sont ceux à finir vers 23h-minuit.
- Donc, le japonais dort dès qu'il peut
Photo : shenanigans (Flickr)
- Le japonais parle mieux anglais qu'on ne le croit, et suppute que le français qui parle anglais ne veut pas parler anglais en France, même avec les touristes.
- La japonaise ne sort jamais sans son ombrelle.
- Au Japon, tu roules à gauche. étrange.
- La japonaise a un style soit très classique, type salarywoman, soit très exubérant, jupette en tulle, superpositions, ongles colorés et fausses mèches de cheveux.
- Le japonais lit beaucoup et ajoute un couvre livre sur la couverture.
- L'écolier japonais porte l'uniforme, les écolières leur célèbre jupe plissée et les chaussettes montantes.
- Tu portes un masque si tu es malade et tu n'éternues ni te mouches en public.
- Et finalement, le japonais n' a pas peur de la foule.
 
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