samedi 29 novembre 2008

Le Japon vu du bout de mes baguettes (Japon 2/?)

Toujours en direct du Japon : à la recherche des nouilles perdues.

Jeudi, découverte des Râmen (encore comme dans Naruto !). Le bouillon a du goût, les nouilles sont al dente et il y a quelques légumes et des algues. Il faut savoir qu’en plus du gros bol de bouillon/nouilles/légumes, souvent ils mangent en plus, du riz et des raviolis, ou un autre bout de viande.
L’endroit était extraodinaire ! genre la cantine du bord de route (mais bonne la cantine). Avec les jap derrière le comptoir, leurs foulards dans les cheveux en train de préparer directement les commandes.
Nous sommes allés nous asseoir autour d’une table, les jambes croisées. Sans oublier d’enlever les chaussures !
C’était très drôle et très couleur locale.

Le soir, nous allons dans un autre type de resto japonais : le Yakiniku (encore comme dans Naruto hihi), Si si vous connaissez, c’est le genre de resto avec le barbecue intégré à la table. Les genoux ont encore souffert ce soir là. La viande était délicieuse : bœuf mariné et porc. On pouvait aussi rajouter de l’estomac de vache (encore ??!) et ça c’est moins bon, des fruits de mer… Et aussi j’ai goûté au Saké, j’ai trouvé ça meilleur que le Shochu, ça a plus de goût.
Ensuite, direction un bar typique japonais, où il n’y a vait que des hommes ! on s’assoit encore par terre et alors là Festival : du côté boisson : Hoppy (je crois que c’est l’équivalent du Picon) mélangé à du Shochu et du soda. Du côté petits trucs à picorer :
- de la peau de baleine
- un truc non-identifiable
- une sorte de pâté de tofu
- de la gelée d’algues

Huuummm. Tout était bon. Sauf la chose non-identifiable !

On s’est bien marré, mes clients ont bu un peu plus (pas moi, j’ai fait gaffe !!), ils étaient à se rouler par terre à la fin de la soirée. Des japonais bourrés, ça parle de tradition, de bouffe et de samouraï.

Et vendredi Hophophop , on ne perd pas l’entrainement des baguettes : après la réunion du matin, direction le resto : et là j’ai oublié le nom. Ca ressemble au Ramen mais ça en n’est pas. Tout petit resto, très traditionnel, la vaisselle était magnifique et les plats très bon aussi.

Bon voilà, j’ai fini ma semaine. Trop dur. Je rejoins ensuite Tokyo un peu plus centre (quartier Shinjuku) . (et oui jusqu’à présent j’étais à Chiba. 40 min de train. Les indications ne sont pas évidentes à comprendre surtout pour prendre la bonne sortie.

Le soir, je vais faire un tour dans le quartier. Les rues sont très animées, de la couleur partout. Je crois que pour les illuminations Tokyo bat Hong Kong à plat de couture. De plus, ici tout est vertical, comparé à HK où l’écriture est horizontale. Ca rajoute donc de la dynamique et de la hauteur (à des immeubles qui n’en n’ont pas vraiment besoin).

Samedi j’attaque Tokyo, visite touristique. Mince où ai-je mis ma casquette orange ?

Ps : photos à venir (elles sont dans l’appareil de mon client...)

mercredi 26 novembre 2008

Ah les beaux gâteaux! (Japon 1/?)

Le Japon, non ce n’était pas pour moi !

Ensuite à force d’être témoin(e) de tant d’admiration de la culture japonaise par mes collègues HKgais et à l’annonce prochaine d’un séjour à Tokyo, l’envie est arrivée d’aller voir ces fous de japonais.
La lecture du Lonely Planet Tokyo Encounter en a rajouté une couche et….
Japon me voilà !!

Pour l’instant à Chiba pour 2 jours.

Premières découvertes, premières prises de contact avec mes clients, premiers restos… que des trucs marrants !

Le contact japonais est le plus déroutant. Certains sont très sympas, d’autre plus froid. Je n’ai pas encore la maîtrise du donnage de carte de visite alors que tu as ton sac à main, ton porte carte et la carte que tu viens de recevoir dans les mains… d’ailleurs je crois que la meilleure défense encore une fois c’est l’attaque, et donc de filer sa carte en premier, comme ça les deux mains sont dispos pour recevoir la carte de l’interlocuteur ! Comme il se doit.

Mais enfin, comment mettre sa stratégie en place quand tu dois enlever tes chaussures devant un parterre de japonais qui t’attendent de pied ferme avec leur carte déjà dans la main (ou alors si ils veulent être subtils, ils la cachent derrière leur dos – ainsi font font)

Mais c’est passé.

Deuxième étape : l’hôtel. Genre un F1 en un peu plus porté business people (y a Internet dans les chambres).

Les commodités : de premier abord rien de très glamour, une pièce tout en plastique, genre sanitaires de festivals de musique ou de la Plaine en Fête. Et puis on s’assoit !!! SURPRISE ! le siège est tout chaud. Ahhhh premier réflexe : mais qui a bien pu utiliser mes toilettes aussi longtemps !! et puis on voit les boutons sur le côté : option « seat warm », « jet », « bidet » (je raconte pas de bêtises). Plus d'infos : cliquez ici.

Le lit : avec un oreiller constitué de billes de plastique. On verra demain matin le torticoli…Et aussi ils fournissent un pyjama une vraie tenue de bagnard !

Mais c’est passé.

Troisième étape : le restaurant. J’ai tenté, j’ai goûté et c’était pas mal du tout. Le tofu, les sashimis avec le wasabi, les yakitori, la pizza japonaise (yokoquelquechose) et le poisson grillé, la salade au mizuna et le daikon (une espèce de légume blanc, qui veut dire grosse racine et qui se mange au choix rapé, cuit, en purée, cru,…) accompagné de bière et de Shōchū (焼酎) alcool de pommes de terre (entre autres).

Et ça aussi c’est passé !! Incroyable quand on connaît mon aversion pour tous les produits de mer dont le poisson cru. J’attendais d’être au Japon c’est tout !!

Et sinon, ça sert de regarder des mangas !! je les impressionné avec mes mots de japonais et mes expressions idiomatiques (de mangas) hihi. Surtout il y en a un qui était super heureux que je regarde Naruto, il est fan aussi (marié, 2 enfants – y a pas d’âge pour en manger, du bâton de berger).

mardi 18 novembre 2008

On va faire sauter la banque

Rien à voir avec le contexte de crise financière, perte colossales et autres catastrophes monétaires - et bientôt humaines.

J'ai vu une manifestation de chinois devant une banque

Aaaaahhhhh

seulement je ne pourrais pas traduire leurs revendications ( plus [prononcer plusse] de pattes de poulet à la cantine? élongation de la durée de la sieste? oui à une climatisation bloquée à 12°C?) en tout cas ils n'étaient pas contents mais pas très effrayants.



vendredi 14 novembre 2008

Dans ma rue

Il y a un resto japonais

jeudi 13 novembre 2008

Show me the money

Non non non pas de rencontre scabreuse avec la faune financière de Hong Kong, juste u ne pub que j'ai le "plaisir" de visionner 15 fois/jour, lors du trajet maison/boulot. Elle reflète assez bien un des aspects du scope hongkongais.

mercredi 12 novembre 2008

Une journée classique au boulot

9-9h30 : l’heure du bonjour, du lavage de tasse, de la préparation des tasses de thé à couvercle

10h : l’heure du rot de mon voisin de bureau

12-13h : l’heure des livraisons de déjeuner, odeur de nouilles et de gras

13-13h30 : l’heure de la sieste –littéralement

16h : l’heure du goûter, on relave ses tasses à thé et on les rempli. Parfois si anniversaire, petite dégustation de chinoiseries salées (brochettes, fishball,…)

Variante : l’heure du rot n’est pas forcément bien calée, comme elle l’est pour mon voisin de bureau. Ainsi, un autre voisin de bureau rote au choix le matin et/ou l’après-midi vers 14-15h après manger.

lundi 10 novembre 2008

La visitocartophilie

Mardi soir, rendez-vous non galant, rendez-vous pro. Au départ j’ai rejoint L. et quelques autres pour les soutenir dans leur recherche du Saint Boulot, et puis finalement j’en ai profité pour tester mon aptitude au small talk. Et sans pression, sans enjeu, c’est bien plus facile !

Alors je vous présente ma nouvelle passion :

la collection de cartes de visite soit visitocardophilie (un nom plus officiel n’existe pas).



Une petite photo de ma récolte, et de mon nouvel accessoire le Must have in Hong Kong. Cherchez l'intruse.


Evidemment la première étape est d’entrer en contact avec la personne, mais bon, c’est une autre histoire, je ne partirai pas du début, je souhaiterai juste parler de la question d’après (ou celle d’après le « tu es là depuis combien de temps ?) : Quelle est l’activité diurne qui te permet de mettre du riz dans ton rice cooker (mon autre nouvelle passion, je vous raconterai !) ? ou plus simplement : What is your job ?

Normal comme question, mais un peu rébarbatif. Je suis chef de cabine d’aéronef ! ou bien Mannequin de l’oreille gauche mais seulement sur des plages de sable blanc et un cocktail dans la main droite ! ou encore écaleuse professionnelle !

Mais soyons sérieux, on n’est pas là pour rigoler mais pour networker… L’enjeu est alors de rendre son métier explicite et glamour (n’est ce pas C. ?) et c’est là que ça devient de l’art. Artiste en dilettante, je n’ai pas encore trouvé la réponse idéale qui fascine. Si des métier restent faciles à expliquer - je suis prof, comptable, cireur de chaussures ou vendeur de kiwis, bien souvent cependant les jobs sont un peu plus tordus et/ou complexes.

Bref, savoir expliquer ce qu’on fait simplement, rapidement et rendre ça attirant, top chrono, c’est pas du gâteau.

 
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