La saint Valentin Chinoise - Yuan Xiao

Le 28 février est le 15ème jour du premier mois lunaire, le jour du yuan xiao (Cantonais: yuen siu), «soir primordial», autrement dit la Fête des lanternes. Yuan Xiao en chinois, impliquant que c'est le premier jour de l'année chinoise avec la pleine lune. Cette année, cela tombe le 28 février (dimanche).

(Photo : Flickr *dans)

Le terme de «la Saint-Valentin chinoise» n’est apparu qu’il y a vingt ou trente ans. Au début, il avait sans doute été l’invention personnelle d’un fleuriste malin ou d’un patron de bar entreprenant qui essayait d’attirer la clientèle. Pourtant, le terme a fini par se répandre. Sans doute à l’origine y avait-il quelque chose de plus fondamental que simplement une bonne idée de marketing. La «Saint-Valentin chinoise» a également inspiré ce petit poème du 12ème siècle :

L’année dernière, le soir du yuan,
Les lanternes avaient éclairé le marché aux fleurs comme si c’était le jour,
La lune s’était montrée au bout des branches du saule,
Lorsqu’on s’est vu à la tombée de la nuit.

Cette année, le soir du yuan,
La lune n’a pas changé, les lanternes non plus.
Est-ce que tu me vois, moi, celle de l’année dernière ?
Les larmes ont mouillé mes manches bleues.

On peut retrouver l’origine de la Fête des lanternes à la dynastie des Hans, il y a deux mille ans. L'origine serait lié aux bouddhistes qui célébraient le Bouddha le 15e jour de l'année avec de la lumière et des lanternes. L'empereur en place à cette époque était dévoué à Bouddha et aurait donc mis en place cette fête. Depuis la dynastie des Tangs (618-907), la fête a apporté aux habitants de la capitale des soirées de festivités. Les lanternes illuminaient les rues et les squares. Hommes comme femmes sortaient se mêler sous la première pleine lune du nouvel an. On s’émerveillait des conceptions élaborées des lanternes, dont certaines étaient en forme de tours atteignant la hauteur de plusieurs dizaines de mètres, et jouait aux devinettes que l’on y avait collées. C’était un carnaval véritable : marchés aux fleurs, troupes d’acrobates, parades, musique, danses, alcool, rencontres, amours..., éclipsant de très loin ce que l’on trouve aujourd’hui à Lan Kwai Fong. Ainsi, le nouvel an chinois se terminait en fanfare.

Inspiré de l'article de Benjamin Chen (http://www.lepetitjournal.com/content/view/53034/2630/)

Manger du chien

Si je n'ai pas eu encore l'occasion d'y goûter - la preuve que manger du canidé n'est pas si répandu que ça, et surtout interdite à Hong Kong - manger du chien, c'est une des premières choses auxquelles on pense quand on parle de Sssine.

Entre dégoût et curiosité, je penche pour la curiosité ! Pour moi cela reste un animal avant tout, même si je ne reste pas insensible aux mauvais traitements subis par ces bêtes (il paraitrait que ça rend la viande meilleure).
Il ne faut pas non plus oublier qu'en France, nous avons mangé du chien -ok, pendant les temps durs, genre Guerre de 1870 - et un peu partout dans le monde cela reste un plat de choix.
En farfouillant sur Internet, j'ai même trouvé la photographie d'une Boucherie Canine à Paris en 1910 !

Un article traduit par Courrier International, met en évidence aujourd'hui, les différentes opinions sssinoises à ce sujet : entre défenseurs des droits des animaux (est ce que BB a fait un voyage en Sssine récemment? Elle s'était frittée avec les Coréens pour ce même sujet du chien il y a quelques années) et personnages lambdas qui ne voient pas là une priorité à légiférer, ...

Le tigre se tape la part du lion !

Ci dessous un lien vers un article traduit depuis un journal indonésien sur le comment du pourquoi le lion ne fait pas partie des 12 signes chinois... c'est vrai quand même c'est le roi des animaux !
Alors voilà, vous saurez comment Tigrou a fait son trou auprès du Dieu Suprême et comment ses actes de bravoures sont à l'origine de signe chinois wang, qui veut dire Roi.

Cliquez ICI pour allez vers l'article.

Gong xi fa cai ! Kong hei fat choy!

Un petit florilège des delicacies pour le Nouvel An Chinois, des incontournables comme le sont nos bûches, foie gras... Vous avez quelques jours pour songer à ce que cela peut-il bien être!!

voyage et belles images

Ce n'est pas de moi, mais cette vidéo m'a fait plaisir ce matin...

a journey through asia from ivan vania on Vimeo.

Miam Miam

Pour vous montrer ce que peut donner un plat asiatique... c'est assez compliqué en général d'expliquer la nourriture chinoise tellement elle est variée, change d'une province à une autre, et est présentée de mille façons, alors lorsqu'on étend la description à la nourriture asiatique, cela devient presque impossible.
Le mieux c'est de l'illustration !

Ici un plateau Taiwan-style (mais mangé à Shanghai) : rien d'officiel, mais un plateau repas à 5€, donc middle-class!
Comme vous voyez, il y a plusieurs petits plat, ça on peut dire que c'est une charactéristique asiatique !

En haut à droite : une soupe très légère au goût, dans laquelle nagent une crevette et un bout d'algue verte. Vous pouvez commencer par ça pour vous mettre en bouche, perso, je trouve que les soupes de ce genre n'ont pas vraiment de goût...
Le plat, en haut à gauche est un ragoût de bœuf aux champignons (mais pas les champignons de Paris ! , les champignons chinois, mais me souviens plus lesquels - oui il y a plusieurs sortes de champignons chinois!). Avec votre boeuf, vous avez du riz evidemment , à noter que les 3 grains noirs ne sont pas des crottes de souris ou autre animal cuisiné, mais des graines de sésame noir, c'est bon et ça décore!
Et puis en bas à droite, je vous laisse songer un peu à ce que cela peut-il bien être ? des vieux vers (parce qu'ils sont tout ridés), des nouilles d'escargots?

De plus près....
Il s'agit de tofu ! Le tofu peut être dégusté de milles façons, et j'aime vraiment ! Là il est froid et coupé en forme de spaghetti, c'était une nouveauté!

J'ai oublié le petit plat rouge du milieu : il s'agit de radis très très épicé! je n'ai pas encore saisi quelles épices ils utilisaient mais ça arrache!!!

Dis tonton, pourquoi tu tousses?

La semaine dernière, la gorge pique, les yeux sont tous secs, il fait beau, Hong Kong est sous son traditionnel brouillard. Non pas que l'influence colonial aille jusque l'importation des British de leur fog londonien, non ici, messieurs dames, c'est un fog de pollution.

Photo by Heaven's Gate (Flickr).The Hong Kong sunset struggles against the pollution and smog. This skyline view is from the Kowloon harbour front, looking back towards Hong Kong Central, and the Peak.

Et oui, Hong Kong ville pourtant côtière subit les assauts de monoxyde d'azote, dioxyde et autres particules non souhaitées. En cause évidemment le trafic (les bus sont montrés du doigt -et les sociétés de transport vont en profiter pour une baisse de la fréquence sur certaines lignes en heure de pointe) mais surtout l'air nous arrivant de l'usine du monde, le Guangdong en Sssine, à quelques de dizaines de kilomètres de là.

L'indice de la pollution atmosphérique est l'API (pas l'Allocation Parent Isolé ni Association Psychanalytique Internationale mais bien Air Pollution Index, en cherchant je me rends compte qu'il s'agit d'un index pur chinois... donc fait avec leurs propres méthodes d'évaluation...). Sur une échelle de 0 à 500, en gros entre 100 et 200, t'es pas terrible, au-delà de 200, tu étouffes, tu ne peux plus soulever tes baguettes, tu ne peux plus cracher.

Le gouvernement hongkongais est un peu les mains liés pour combattre ce problème : il n'y a que très peu d'industries à Hong Kong, une taxation sur les voitures des particuliers est étudiée, une diminution des bus, mais tout ça ne viendra affecter qu'un mince pourcentage des émissions, puisque la majeurepartie provient de la Sssine.
Sssine, qui proclame déjà d'excellents résultats de baisse de pollution (10,4% de dioxyde de soufre en moins en base annuelle)... comment font-ils? mystère...